16.8.10

Au détour d'une rue, Lille moulins.


Elle est assise, les jambes écartées,
les bras pendants, et la matière
brillante de sa robe qui retombe
flasque
sur ses seins rebondis
donne à voir un semblant de poupée.
un semblant de femme.
sa peau grise trahit une détresse impénétrable, un vide insondable.
son cou tendu expose sa tète ronde
ses sourcils relevés donnent
à son regard une lueur de surprise
éteinte, quelque chose comme
l'étonnement de la danseuse qui vient
de s'écraser au sol.


"Le vide, c'est l'humanité entière [moins les chiens]"



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